Les signes d’ouverture du gouvernement observés ces derniers mois à propos de l’optométrie semblent se confirmer, comme l’indique une récente réponse du ministère de la Santé à des sénateurs.

Au vu d’une nouvelle réponse du ministère de la Santé sur le sujet, il se confirme qu’il n’est pas fermé par principe au recours à l’optométrie… un jour ou l’autre, si besoin est. À deux sénateurs de couleurs politiques différentes (Brigitte Micouleau, de droite, et Jean-Louis Tourenne, de gauche), Agnès Buzyn a fait la même réponse concernant l’éventualité d'une sollicitation officielle des optométristes déjà formés. Elle déclare d’abord vouloir tirer un bilan, sans toutefois préciser quand (à mi-mandat ? à la fin du quinquennat ?), des différentes mesures actuellement mises en place pour faciliter l’accès aux soins : « Une évaluation devra permettre de juger si ces évolutions permettent d'assurer une prise en charge de qualité dans des délais compatibles avec l'état de santé de nos concitoyens ou si demeurent des besoins de santé non couverts, susceptibles de faire appel à de nouveaux métiers, comme la profession d'optométriste qui est reconnue aux États-Unis et dans d'autres pays européens. » Parue au Journal officiel du 3 janvier, cette réponse de la ministre faite aux deux élus est mot pour mot identique à celle de l’été dernier, quand elle avait été interpellée sur ce même sujet par un autre sénateur.

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