Dans une interview de notre confrère Entreprendre, Marc Simoncini, le PDG de Sensee, évoque notamment son engagement pour un made in France authentique et certifié. Extraits.

Il fait la une du mensuel Entreprendre du mois de juin. Marc Simoncini, l’emblématique président-fondateur de Sensee, évoque entre autres choses l’ancrage hexagonal de sa marque-enseigne : « Je voulais démocratiser l'accès aux lunettes en lançant une marque deux fois moins chère proposant des lunettes made in France », rappelle-t-il. Seulement voilà, il constate très vite l'ambiguïté de l'appellation ‘made in France’ : « Le label est très galvaudé, détourné et exploité, ce qui a très largement porté préjudice au ‘made in France’ », déplore celui pour qui « le fait de produire dans l’Hexagone est une des lignes directrices de tout ce que j’ai entrepris ». Car Marc Simoncini, rappelons-le s’il était besoin, évolue dans bien d’autres secteurs en plus de l’optique-lunetterie... Constatant que ce marquage est décidément trop équivoque, le créateur de Sensee a fait le choix pour ses collections maison de la labellisation OFG, plus impliquante et transparente comme il l’explique : « Lorsque nous apposions la mention ‘made in France », nous étions amalgamés à tous les autres acteurs qui brandissaient la même mention sur des lunettes assemblées en France mais fabriquées en… Chine. Nous avons donc rencontré un vrai problème avec le label ‘made in France’ qui ne couvrait pas la même réalité pour les différents protagonistes ». A contrario, défend-il, « le label Origine France Garantie (…) assure aux consommateurs la traçabilité d’un produit en donnant une indication de provenance claire et objective et en précisant le montant de la valeur ajoutée réalisée en France. Ce label nous a donné l’opportunité de revendiquer que nous ne faisions pas du 'made in France' marketing et que cela correspondait à une réalité avérée dans la mesure où 75 % de la valeur de nos lunettes est créée en France ».
Rappelons que sur ce sujet Bruno Le Maire, le ministre de l’Économie, a dit vouloir clarifier l’utilisation des appellations diverses et variées revendiquant une fabrication hexagonale (« Fabriqué en France », « Made in France », « Produit français »). Pour davantage de transparence, il avait notamment avancé l’idée de davantage de contrôles effectués par la DGCCRF. C’était aux Assises du Produire en France, en septembre 2017.

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