Hier, le président-fondateur d'Optical Center était l'invité de BFM TV. Le sujet de la concertation portant sur le reste-à-charge zéro était évidemment au coeur de l’interview. Extraits.

Jusqu’à présent, Laurent Lévy ne s’était pour ainsi dire pas exprimer publiquement sur la question du reste-à-charge zéro, un dossier qu’il a évidemment suivi « au jour le jour » depuis le début de la concertation fin janvier, a-t-il confié hier dans l’émission d’Edwige Chevrillon. « Au début, on a eu très peur », raconte le président-fondateur d’Optical Center qui a d’abord craint une « concertation pour rien » avant de se raviser, constatant qu’il y avait une « vraie concertation », « un très bon travail entre les équipes Macron et les syndicats ». « J’avais peur que Macron soit autoritaire sur le RAC 0 et finalement nous avons eu un bon dialogue », dira-t-il encore pendant cet entretien sur BFM TV, confiant dans un accord à la fin du mois. D’après Laurent Lévy, c’est la question du niveau de remboursement des montures qui est toujours le plus problématique : « Sur les verres je ne suis pas trop inquiet. Je suis inquiet sur les montures », déclare l’intéressé qui redoute de voir le plafond baisser de 150 à 85 euros comme c’est apparemment envisagé. « À 150 euros on peut avoir une monture de bonne qualité, mais à 85 euros, on ne peut pas y arriver », fait-il valoir. Et de craindre un risque majeur de disparition de la filière jurassienne qui, selon lui, ne pourrait pas faire face à un tel resserrement de l’encadrement des tarifs.

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