La Fnof voit rouge. Le syndicat a décidé d'exercer son droit de réponse suite à la diffusion de plusieurs reportages qu'il estime orientés. Le CSA, l'autorité qui veille à la liberté de communication audiovisuelle, va être saisi.

C'est un ras-le-bol qui trouve aujourd'hui son expression dans l'action de la Fédération nationale des Opticiens de France (Fnof). Exaspéré, Alain Gerbel, son président, entend bien faire valoir son droit de réponse auprès des médias généralistes et du Conseil supérieur de l'audiovisuel, pour mettre fin à ce qu'il considère comme des "attaques médiatiques". Entre la diffusion récente de plusieurs reportages qu'il estime orientés et des publications dans la presse dont il juge le contenu biaisé, c'est la goutte d'eau qui fait déborder le vase : "la Fédération entend défendre la profession contre ces attaques qui depuis 3 ans salissent notre profession. On ne peut accepter que le téléspectateur soit interpelé par des incantations criant à la cherté des lunettes et aux 'factures salées'. Parler de 'lunettes gratuites' alors que le financement repose sur les cotisations, renvoyer à l’achat de lunettes prémontées sans parler préalablement d’un examen médical ou de l’avis du Conseil National de la Consommation imposant aux opticiens de mentionner que 'Ces lunettes ne doivent être utilisées que de façon accessoire pour un temps relativement court afin d'éviter les effets indésirables dus à leur conception standard…..', envoyer dans des centres optiques en disant que là il n’y a pas de prime au chiffre, faire la promotion de la vente sur internet en parlant de 'prix défiant toute concurrence' alors que certains de ces médias possèdent des sites internet, tout ceci n’est pas acceptable", peut-on lire dans un communiqué du syndicat que l'on sent excédé comme jamais par le climat médiatique ambiant. En alertant le CSA, "la Fédération entend rétablir la vérité sur notre profession et souhaite que ces attaques cessent".

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