Le mariage entre les deux géants tarde à se concrétiser en raison de l’attente de l’approbation chinoise qui est, rappelons-le, une « condition suspensive » à la finalisation de l'opération de fusion franco-italienne.

Tous les regards sont actuellement tournés vers Pékin. Pour que la fusion soit définitivement entérinée, Essilor et Luxottica doivent encore recueillir l’approbation des autorités de la concurrence chinoise. Or elle se fait attendre, au point de devoir reculer la première assemblée générale de la future entité, normalement prévue le 25 juillet. Un report que les intéressés espèrent le plus court possible, annonçant dans un communiqué conjoint le 31 juillet comme date « du terme de l’accord de rapprochement ». Vu ce nouveau calendrier, notre confère du Monde croit savoir que cette assemblée générale d’Essilor-Luxottica « ne pourra probablement pas se tenir avant la fin août ». « Confiantes dans l’obtention de l’autorisation des autorités de la concurrence en Chine » (et en Turquie, mais l’approbation turque n’est pas, elle, une condition suspensive), les deux sociétés patientent donc. Rappelons que la future entité, qui pèsera un chiffre d’affaires de quelque 16 milliards d’euros, sera une société de droit français, siégeant près de Paris. Rappelons aussi qu’une fois le mariage acté, le nouvel ensemble comptera seize administrateurs, huit d’Essilor et huit de Luxottica. Dans un premier temps, Leonardo Del Vecchio, le président-fondateur de Luxottica, en sera le PDG tandis qu’Hubert Sagnières, actuel patron d’Essilor, assurera la vice-présidence ainsi que la fonction de directeur général délégué. Ce rapprochement qui a vocation à donner naissance à « un champion mondial de la santé visuelle », Alexandre Montague, le directeur général d'Essilor France, en parle dans un entretien qu'il nous a tout récemment accordé.

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