Les échanges de données informatisées (EDI) ne cessent de se développer dans l’optique. Promoteur de l’EDI dans le secteur, Eyes-Road met aujourd’hui en avant son service de sell-out dans l’intérêt des fournisseurs tout autant que des opticiens.

Qu’il est loin le temps où les échanges de données informatisées étaient balbutiants. Ce qu’on appelle plus communément l’EDI a trouvé sa place dans le paysage de l’optique et le groupement européen d'intérêt économique Eyes-Road n’est pas pour rien dans le développement de cette pratique qu’il promeut depuis 2002. Aujourd’hui la majeure partie des fournisseurs est reliée à la plateforme, c’est-à-dire 125 industriels, 19 éditeurs et 15 distributeurs. Par ce biais, plus de 1 400 catalogues sont disponibles en ligne, dans le but de toujours plus faciliter la prise de commande. Côté opticiens, ce sont quelque 12 400 professionnels qui sont connectés, « dont 5 000 environ sont particulièrement actifs, parmi lesquels de plus en plus d’indépendants », nous précise Philippe Cellier, à la tête d’Eyes-Road. L’ambition claire et affichée du groupement est d’inciter les opticiens à toujours plus télécharger les catalogues disponibles et à émettre commandes et informations de ventes électroniques vers leurs fournisseurs industriels, explique la direction qui pousse plus particulièrement en ce moment le service de sell-out. Pour rappel, l’outil sell-out « permet aux industriels d’être informés des ventes réalisées par un distributeur (l’opticien donc) à destination de ses clients finaux (consommateurs). C’est très utile pour les fournisseurs, ils peuvent ainsi identifier beaucoup plus rapidement les tendances du marché et optimiser leurs productions ; ceci pour servir toujours et encore leurs clients opticiens », fait valoir Eyes-Road qui insiste sur le côté gagnant-gagnant de ce partage de données. Cette communication en temps réel des ventes effectives permet aux fournisseurs de mieux adapter leurs lignes de fabrication et, ce faisant, permet aux opticiens d’être livrés plus rapidement en cas de demandes de réassorts. « Plus cet outil sera utilisé par les opticiens, plus il sera vraiment représentatif des ventes effectives et donc plus il gagnera en pertinence pour la gestion de leur stock au quotidien », fait remarquer M. Cellier. Rappelons pour finir que les opticiens intéressés par le service sell-out doivent solliciter leurs éditeurs de logiciels pour l’activer.

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