Depuis 2016, la délivrance d’un premier équipement optique est strictement encadrée, selon le souhait du syndicat des  ophtalmologistes. Aujourd'hui, une « procédure commune » établie par celui-ci avec des syndicats d'opticiens (SNOR, UDO) et le soutien du ROF, entend « fluidifier la prise en charge » des primo-porteurs rencontrant des difficultés.

Que faire en cas de problèmes lors de la primo-délivrance d’un équipement optique ? Pour solutionner cette situation à laquelle font régulièrement face, semble-t-il, bien des opticiens, une « procédure » a été formalisée il y a dix jours entre le Syndicat national des ophtalmologistes de France (SNOF), le Syndicat national des opticiens réunis (SNOR) et l’Union des opticiens (UDO). Le Rassemblement des opticiens de France (ROF), la structure associative appelée à chapeauter le SNOR et l’UDO dans les prochains mois, était également associé à cette initiative. Dans un communiqué conjoint, les trois syndicats et l'association reviennent sur le pourquoi de cette démarche : « Le décret du 12 octobre 2016 relatif aux conditions de délivrance de verres correcteurs ou de lentilles de contact oculaire correctrices et aux règles d'exercice de la profession d'opticien-lunetier a introduit l’interdiction pour les opticiens de modifier la prescription de l’ophtalmologiste lors d’une primo-délivrance. Cette interdiction a engendré des difficultés de mise en œuvre dans les points de vente, notamment dans les cas d’inconfort constaté des porteurs de verres correcteurs ou d’erreurs manifestes sur la prescription », expliquent les représentants syndicaux d’une même voix. D’où la mise en place d’une « procédure » qui vise à « fluidifier », tout en « sécurisant », la délivrance du premier équipement optique. Et ce, insistent les syndicats, « sans remettre en cause le décret ». Concrètement, détaillent-ils, « dans certaines situations (inconfort visuel persistant du porteur de lunettes, erreur de rédaction de la prescription, correction prescrite risquant d’engendrer un inconfort majeur), l’opticien contactera l’ophtalmologiste prescripteur. Selon les situations, différentes solutions pourront être proposées, de l’adaptation de l’ordonnance par l’opticien jusqu’à un nouveau rendez-vous nécessaire chez le médecin ».

Photo, de gauche à droite : André Balbi (ROF), Catherine de la Boulaye (UDO), Dr Bour (SNOF) et Olivier Padieu (SNOR), lors de la signature de l'accord, le 7 octobre, au Silmo. 

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