En 2015, fort de son modèle coopératif, le réseau Atol envisage de recruter une centaine de nouveaux associés.

Cette année, Atol a pour objectif de créer une quarantaine de nouveaux magasins aussi bien en centre-ville que dans les centres commerciaux. L’enseigne propose également une soixantaine d’opportunités commerciales, sur des emplacements qu'elle qualifie de "référents". Les régions prioritairement visées ? Paris et la région Ile-de-France, Midi-Pyrénées Languedoc-Roussillon, Rhône-Alpes Auvergne et Bretagne. "Nous recherchons celles et ceux qui souhaitent avec nous agir au quotidien pour le bien voir de nos concitoyens. », déclare Philippe Peyrard, Directeur Général Délégué d’Atol. Pour séduire de nouveaux collaborateurs, l'enseigne met en avant son modèle économique générique - à savoir la coopérative - et ses particularités propres. "La coopérative Atol est au service de ses associés, et les accompagne dès la recherche de magasin, puis tout au long de leur présence dans le réseau. Les associés bénéficient ainsi d’un accompagnement à l’installation (recherche de site, mise au concept du magasin, constitution du stock, etc.) et de la notoriété de l’enseigne Atol (3e du marché sur cet item) grâce aux actions de communication et de publicité locales et nationales mises en place par la coopérative", résume la direction de l'enseigne. Et de détailler certaines des spécificités propres à son réseau : "L’enseigne met gratuitement à la disposition de tous ses associés 3 architectes diplômés qui sillonnent la France pour les aider dans leur installation. Atol est la seule enseigne à avoir une direction technique composée de 20 opticiens-animateurs sur tout le territoire, dont la mission est d’accompagner l’associé sur des problématiques techniques et/ou commerciales", explique-t-on encore chez Atol.

L'enseigne tient par ailleurs à valoriser le dispositif baptisé Archipel qui a vu le jour en 2010. Eric Plat, le PDG de l'enseigne, rappelle de quoi il s'agit : "Pour renforcer sa présence dans les emplacements stratégiques des villes de France, Atol a développé en septembre 2010 une structure solidaire nommée Archipel, qui offre aux opticiens désireux d’entreprendre une aide pour acquérir un magasin à fort potentiel. Dans un marché très concurrentiel, et avec des prêts toujours plus difficiles à obtenir, ce fonds d’amorçage permet aux associés Atol de soutenir financièrement ces opticiens désireux de s’installer, en leur fournissant jusqu’à 80% de l’apport nécessaire à l’acquisition d’un point de vente référent". Et le dirigeant d'Atol de dresser un bilan, avec le recul des dernières années, de ce dispositif : "Aujourd’hui, les résultats sont encourageants, une trentaine de magasins ont à ce jour bénéficié du soutien d’Archipel. Ce financement est un réel coup de pouce pour l’opticien qui souhaite acquérir un magasin d’optique. Le modèle coopératif, basé sur la solidarité et l’entraide, prend tout son sens ».
Concrètement, comment cela fonctionne-t-il ? La structure Archipel fait l’acquisition d’un magasin conjointement avec un opticien qui devient investisseur dans le capital et exploitant du magasin. Au bout de quelques années, l’opticien rachète l’ensemble des actions, et devient à terme l’unique propriétaire du point de vente. "Atol propose un accompagnement individualisé de l’opticien jusqu’au rachat total de ses parts, commente la direction, avant de souligner : "Cette opportunité s’adresse à tous les opticiens diplômés bénéficiant d’un minimum de deux ans d’expérience, quelle que soit leur situation matérielle ou personnelle".

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