En statuant in fine en faveur de la société Gadol Optic 2000, la Cour de cassation clôt une procédure pour optimisation de factures et concurrence déloyale ouverte il y a dix ans par Optical Center.

La plus haute juridiction de France siffle la fin d’une longue bataille judiciaire. Au terme de dix années ponctuées de rebondissements, la Cour de cassation a en effet définitivement statué dans la procédure pour concurrence déloyale qui opposait Gadol Optic 2000 à la SAS Optical Center. Rejetant le pourvoi formé par cette dernière, l’institution s’est prononcée le 14 février en faveur d’Optic 2000, confirmant ainsi le jugement rendu en septembre 2016 par la Cour d’appel de Paris. À travers cet arrêt, « la Cour de cassation entérine la reconnaissance, par la justice, de l’exemplarité de la société Gadol Optic 2000 en matière de respect des règles déontologiques inhérentes au métier d’opticien », commente Optic 2000 dans un communiqué. Et d’insister sur le fait que la juridiction se situe dans la continuité de la décision de la Cour d’appel, qui relevait que Gadol Optic 2000 a « de longue date, initié des opérations d’envergure, d’information et de sanctions auprès de ses membres associés pour prévenir et au besoin faire cesser toute pratique illégale de surfacturation des verres et qu’ainsi aucune complicité́ ou complaisance fautive à l’égard de tels actes ne saurait lui être reproché ». Contacté par la rédaction, Laurent Lévy, le PDG d'Optical Center, n’a pas souhaité faire de commentaires.

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